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QUAND ET POURQUOI LA FAIRE ?

 

Lorsque vous êtes sujette aux fuites urinaires, il est probable que votre médecin généraliste vous prescrive des séances de rééducation du périnée et de la vessie. Cette rééducation est désormais systématiquement prescrite après un accouchement (par voie naturelle ou césarienne). 

Mais que vous ayez eu des enfants ou pas, que vous ayez fait la rééducation périnéale à cette occasion ou non, il arrive qu'au cours de la vie d'une femme, de nouvelles séances nous soient prescrites. Car, comme c'est le périnée qui soutient l'urètre, si ses muscles sont relâchés, alors des troubles urinaires peuvent survenir. 

La rééducation périnéale vise à faire travailler une zone musculaire précise pour la renforcer, à savoir le périnée, aidé de sondes ou manuellement.

Elle peut également être une bonne solution, quand c'est la vessie qui est malade (et non le périnée) car elle apprend à savoir se retenir. L'impact de la rééducation sur les troubles urinaires est en général visible rapidement (10 à 15 séances). Si cela n'est pas le cas, il est alors préférable de l'interrompre ou de la modifier. 

C'est votre médecin qui aide le kinésithérapeute à rédiger votre ordonnance en précisant les antécédents gynécologiques, urologiques et en retraçant l'historique de votre incontinence urinaire (date et circonstances d'apparition). Une copie du bilan urodynamique peut être également jointe à l'ordonnance. 

Depuis peu, le médecin n'a plus besoin de préciser le nombre de séances utiles. De même, il est inutile de préciser le type de technique (électrostimulation, biofeedback…). C'est au kinésithérapeute d'en décider. L'ordonnance doit donc juste mentionner « rééducation périnéale ». 

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